Institut de démobilisation
Ceci nest pas le site de lInstitut de démobilisation. LInstitut de démobilisation na pas de site. Il ne fait que déposer ici (endroit parmi dautres) ses productions.
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2006

09/2006
Les "casseurs de banlieue" et le "mouvement étudiant"
Texte distribué le jeudi 30 mars 2006, lors de l’AG de la Sorbonne en exil, à Jussieu, rue Cuvier – puis diffusé par des "médias" de l’Internet.

12/2006
Qui sont les « nouveaux philosophes » analytiques ? — Quand la philosophie fricote avec le monde de l’ingénierie
Lorsqu’il a fallu, à l’issue des élections qui opposaient G. W. Bush à Al Gore en l’an 2000 aux Etats-Unis, recompter les bulletins de vote de l’état de Floride, le philosophe et ontologue Achille Varzi a été sollicité par la chaîne de télévision CNN. L’émission « Making the Moost of it », présentée par Jeanne Moos et intitulée pour l’occasion « The Hole Story », était diffusée le 18 novembre 2000. « Qu’est-ce qu’un trou ? ; à quoi ressemble un trou ? ; comment reconnaître un trou ? », voilà les questions sur lesquelles il a été demandé au « philosophe » de s’exprimer.

12/2006
Quand la machine de guerre néo-libérale tire à couvert. Ce qui se cache derrière l’ouvrage Histoire du libéralisme en Europe
Ce qui compte pour Nemo & Petitot, et pour tous les néo-libéraux derrière eux, ce ne sont pas les effets du libéralisme mais la justesse — j’allais dire la beauté ! — de la théorie. Car pour les co-directeurs de cette Histoire du libéralisme en Europe ce n’est pas la théorie qui doit se modeler sur le réel mais bien celuici sur celle-là ! Le libéralisme n’étant jamais qu’un cadre idéal, tout fait, dans lequel la réalité devrait à tout prix s’inscrire. Ce ne sont donc pas les faits qui comptent (les licenciements, les délocalisations, la précarité, le chômage, le réchauffement de la planète, l’épuisement de ressources naturelles, l’augmentation des cancers, les fortunes du CAC 40, etc.) mais le droit. De droit le libéralisme est la meilleure organisation ! Et si les faits disent le contraire, ce sont les faits qu’il faut revoir !

06/2006
Appels à délation, Berlin. Présentation
L’Institut de démobilisation est intervenu à Berlin en juin 2006 au sujet d’appels à délation. Dans le S-Bahn de la ville (équivalent du RER parisien), on trouve, placardées dans les gares et dans les voitures de chaque rame, les affiches suivantes : « RECOMPENSE - Quiconque détériore ou détruit les véhicules, les aménagements des gares, les installations du chemin de fer, porte préjudice à tous. Pour tout renseignement qui conduirait à l’identification des coupables, une récompense sera offerte : JUSQU'A 600 EUROS [écrit en très gros] Renseignements à transmettre à : Bundesgrenzschutzamt Berlin - Telefon : (0180)-53-XX-320 » L’Institut a donc émis un certain nombre d’affiches et tracts, rédigés en allemand, et quelques-uns en français, qui ont été affichés et distribués dans les rues du quartier de Prenzlauerberg (l’affichage dans Berlin est une pratique répandue, aisée, et efficace) ainsi qu’à la Humboldt-Universität, en son site Unter den Linden, sous l’œil du vieux Fritz à la tête tournée.

06/2006
Appel à délation, Berlin. Documents
Affiches utilisées à Berlin. L’Institut les met à disposition. Zur Verfügung gestellt. Seien Sie nur etwas vorsichtig.

06/2006
Appels à délation, Berlin. Lettre

12/2006
#1 [vigiles]
« La dénomination d'une personne morale exerçant pour autrui une activité [de sécurité privée] doit faire ressortir qu'il s'agit d'une personne de droit privé et éviter toute confusion avec un service public, notamment un service de police. » Loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 modifiée — art. 2.

09/2006
Du droit de s’assoupir dans une bibliothèque
Le vigile dit à l’adolescente : « Ce n’est pas un endroit pour dormir ici ! »
Quelques minutes plus tôt, le même vigile invitait un jeune couple à ne pas rester assis devant l’entrée du bâtiment. « On ne veut pas que ça devienne un squat. »
Ça se passe en province, dans une bibliothèque municipale construite au début du 21ème siècle, avec des bornes de prêt automatiques, des caméras de vidéosurveillance et des hauts parleurs qui diffusent à intervalles réguliers de la publicité pour les expositions permanentes ou les conférences du jour.


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